Le visiteur face à l’œuvre ? © www.asteria.it
Nous avons (tous ?) lu la nouvelle concernant la nuit passée par la star des réseaux sociaux (si ce n'est de Vine) Jérôme Jarre au musée d'Orsay et ça a été pour nous l'occasion de nous poser de nouveau une question fondamentale.
A l’heure où se multiplient les classements sur la performance de nos musées pour tout ce qui concerne la communication sur le web – réseaux sociaux, fréquentation des sites internet, etc. – nous nous posons la question du rapport œuvre/visiteur in situ : quelle intimité donnons-nous au visiteur pour qu’il appréhende au mieux l’œuvre qui lui est présentée ?
Il s'agit là d'une question fondamentale qui peut s'appliquer aussi bien à une œuvre qu'à une information. Une information primordiale dans un musée des sciences, par exemple. Dans ce cas nous pourrions dire qu'est œuvre le phénomène scientifique présenté, voire sa compréhension.
Il faut trouver le juste milieu entre l'interaction du visiteur et ses proches et donc les repères qu'il a au quotidien et l'interaction qu'il peut avoir lui et lui seul avec un objet qui lui est présenté, d'où qu'il soit, de quelques matières qu'il soit.
Est-ce vraiment nécessaire de se balader seul(e) dans un musée pour en apprécier les œuvres exposées ?
Nous espérons que la solitude ne soit pas un élément clef pour le bon entendement de la connaissance et du savoir que renferment nos musées tout en reconnaissant qu'un rapport dit privilégié avec un objet – de surcroît une oeuvre – permet toujours plus facilement de créer une certaine intimité entre celui-ci et le visiteur, à l'instar des cabinets de curiosité.
Nous espérons vous lire, voire vous entendre. N'hésitez pas à partager avec nous vos expériences !
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